17 octobre 2007

Olympus revient fort dans la course !



L'Olympus E1 avait été présenté il y a quatre ans, et depuis deux ans la marque annonçait qu'il serait remplacé car avec 5 millions de pixels seulement et un autofocus assez peu performant l'ancien souffrait d'être confronté aux boîtiers professionnels des autres marques. Olympus annonce aujourd'hui le renouveau avec la sortie de l'E3 annoncé comme "un tout-en-un professionnel" notamment grâce à l'implantation d'un autofocus à 11 capteurs en croix présenté "le plus rapide du monde"...et vraiment très rapide avec le nouveau zoom "supesonique", en effet.

Solidement bâti dans un boîtier en magnesium il dispose du capteur 10 Mpix Live MOS permettant aussi la visée live view sur un écran arrière orientable de 2,5 pouces. Le capteur est mobile pour atténuer les vibrations et dispose bien entendu de l'anti-poussière de haute qualité inventé par la marque. Le viseur optique montre 100% de l'image visée et est très clair et précis. La taille de l'image apparente est de l'ordre de celle d'un D200, la référence absolue sur ce critère il y a deux ans.

Olympus annonce que l'obturateur est d'une durée de vie de 150.000 opérations et que la vitesse maximale en rafale est de 5 images seconde, ce qui par contre n'est pas un record du monde, car les boîtiers professionnels concurrents ciblés sport et reportage sont tous sur des cadences de 8 à 10 images par seconde. Par contre aucun n'offre de zooms transstandard d'ouverture f/2 comme les 14-35 (disponible 2008) et 35-100 Olympus.

http://www.olympus.fr/consumer/dslr_E-3_Details.htm

Des prises en mains rapides figurent sur les liens ci-dessous.

http://www.lemondedelaphoto.com/L-Olympus-E3-arrive,626.html

http://www.pictchallenge-archives.net/TESTNUM/OlympusE3.html

15 octobre 2007

Grand concours des Pixelistes

Première communauté francophone de "nikonistes" le site des Pixelistes organise en décembre 2007 un grand concours consacré aux "Quatre éléments: Eau, Air, Terre, Feu. De très nombreux prix sont offerts par les partenaires de l'évènement dont des expositions photo, du matériel Nikon, des logiciels et des livres sur la photo.


http://www.pixelistes.com/forum/les-pixelistes-presentent-le-prix-pixelistes-2007-new-vt23339.html

08 octobre 2007

Nikon D3 hauts ISO...premiers essais


Le Salon de la photo à Paris a été l'occasion pour de nombreux photographes de prendre en main le nouveau Nikon D3, véritable "révolution culturelle" pour la marque, compte tenu de l'adoption d'un capteur FX (24 x 36) et de la possibilité de travailler en très hauts ISO (jusqu'à 6400 en standard, et 25600 ISO en positions poussée H). J'ai pu faire des prises de vues avec plusieurs boîtiers à diverses occasions, et bien que le firmware reste encore provisoire, les résultats obtenus en JPG sont impressionnants. J'ai doublé certaines images en NEF, et dès que le logiciel Nikon capture est à jour...le test sera complété.

Bien entendu, nous reviendrons sur le Nikon D3 dès que je pourrai essayer un exemplaire "commercial". Mais vous trouverez dès maintenant sur PICTCHALLENGE des images à imprimer en format A3 à 254 dpi...composées de crops de fichiers JPG non corrigés et de JPG retraités par Noise Ninja. Deux des essais ont été réalisés réduction du bruit boîtier désactivée !

http://www.pictchallenge-archives.net/TESTNUM/protoD3.html

06 octobre 2007

Questions photo


Le groupe Eyrolles lance à l'occasion du Salon de la photo à Paris un site internet animé par Volker Gilbert, le spécialiste du RAW et des logiciels. Vincent Luc, journaliste et auteur de nombreux manuels sur les appareils et Jean Delmas, un maître de la gestion des couleurs, tiennent aussi des chroniques. Le site répond aux questions des lecteurs des titres du groupe Eyrolles, mais pas seulement...actualité, critiques, dossiers...sont également au programme !





01 octobre 2007

Nouvelle version DXO Optics Pro 5


DxO communique ce jour que dans la nouvelle version de DxO Optics Pro v5 est intégrée pour la conversion des RAW un algorithme de dématriçage totalement nouveau qui produit des images avec un niveau de détail spectaculaire et minimise les artefacts de conversion: le dématriçage constitue l’étape cruciale de la conversion RAW, au cours de laquelle l’image brute du capteur est reconstruite en une image visible pour l’œil.


Fondamentalement, le dématriçage réalise un compromis entre netteté, détail, bruit, temps de calcul et niveau d’artéfacts. La qualité du dématriçage détermine très largement le niveau de détail et d’artéfacts présents dans l’image finale. Les artéfacts particulièrement visibles et gênants sont multipliés lors du traitement d’images prises à haut-ISO et s’avèrent responsables dans une large mesure du rendu trop « numérique » souvent critiqué par les photographes.“


L’approche de la nouvelle technique de dématriçage va à l’encontre de la plupart des solutions classiquement mises en œuvre dans ce domaine. "En effet, au lieu de ne considérer que les pixels dans un voisinage proche d’un point pour reconstruire l’image, le nouveau moteur de conversion RAW de DxO utilise une approche ‘non locale’ et va chercher de l’information beaucoup plus loin dans l’image pour reconstituer les détails manquants. Ceci réduit très notablement les artéfacts de dématriçage" a indiqué Frédéric Guichard, Directeur Scientifique de DxO Labs.


L’autre innovation caractéristique du nouveau moteur de conversion RAW de DxO concerne le débruitage maintenant effectué en amont du dématriçage sur l’image RAW évitant ainsi une amplification du bruit très dommageable au niveau de détail dans l’image lors de la conversion RAW.DxO annonce que son nouveau moteur de conversion RAW de DxO Optics Pro v5 produit les images les plus détaillées et les plus naturelles à ce jour – avec un rendu en termes de grain et de modelé particulièrement fin et homogène. Le moteur de conversion RAW de DxO Optics Pro v5 a été optimisé et ajusté avec le reste de la chaîne image du logiciel (corrections optiques, rendu couleur, optimisation de l’exposition, récupération des hautes lumières, etc.) afin de proposer une qualité d’image exceptionnelle.


DxO Optics Pro v5 dispose aussi d’un nouvel outil pour éliminer les poussières et autres petits défauts dans toute image numérique. Une fois les poussières identifiées par l’utilisateur sur une image, DxO Optics Pro peut traiter un lot complet d’images en utilisant le même masque d’élimination des poussières.


L'interface rénovée organise désormais les outils en quatre palettes thématiques qui respectent une approche photographique de l’image : Lumière, Couleur, Géométrie, Détails. Mais les utilisateurs de DxO Optics Pro v5 pourront également créer leur propre organisation des outils ou retrouver l’organisation de la version précédente.


La disponibilité de DxO Optics Pro v5 Windows est prévue pour fin Octobre 2007. La disponibilité de la version Macintosh est prévue environ un mois plus tard.DxO Optics Pro v5 sera disponible en versions Standard et Elite au mêmes prix que la version 4.5 (DxO Optics Pro v5 Standard: € 124, DxO Optics Pro v5 Elite: € 249, HT – TVA selon le pays)Les clients ayant acheté DxO Optics Pro v4.5 à partir du 1er Août 2007 se verront offrir une mise à jour gratuite vers la version 5. Pour les clients ayant acquis DxO Optics Pro avant le 1er Août 2007, les prix de la mise à jour sont les suivants : DxO Optics Pro Standard: € 69, DxO Optics Pro Elite : € 89, prix HT – TVA selon le pays.






30 septembre 2007

Un essai de PortraitProfessional


J'ai découvert un nouveau logiciel uniquement dédié à la retouche des portraits, avec des fonctions de "morphing" qui ont peut-être tendance à "normaliser" les visages, mais aussi des fonctions d'éclairage et de rendu de la peau fort intéressantes. Le prix est inférieur à 40 euros pour la version "8 bits" et à 70 euros pour la version "16 bits" qui ouvre les RAW.

Il y a de l'idée là-dedans, ...mais avec un obstacle quand même, car la correction se fait à distance, en connexion avec le serveur du soft. Ceci pose un problème évident quand on fait de la prise de vue nomade avec son portable !

L'essai en suivant le lien...les résultats sont vraiment très bons, même si l'aspect "glamour" est un peu trop renforcé par défaut, mais il y a des réglages fins pour ajuster le traitement final.






26 septembre 2007

Du nouveau pour tester

Nous raisonnons tous sur la théorie, c'est à dire la capacité de résolution optique d'une système numérique (Ropt, voir les livres de René Bouillot pour les définitions et la théorie, justement) en paires de lignes par mm. Par exemple, tout le monde peut calculer qu'un D300 ou Alpha 700 devrait avoir besoin d'optique qui séparent 90 paires de lignes au mm pour retracer les fins détails. Mais que deviennent ces paires de ligne sur les tirages...si on réussit à les mettre sur des fichiers ?

Sur un tirage à la norme photo (fixée il y a bien longtemps par Kodak, et reposant sur la capacité d'une bonne vue à discriminer les détails à environ 30 à 40 cm de distance, cf René Bouillot toujours) soit 254 dpi, chaque ligne sur le papier fait 1/10 ème de mm de large seulement. Car 254 dpi c'est 254 pixels (dot) (point) sur...2,54 cm, soit 100 au centimètre et donc 10 au millimètre. On sait bien que quand on a une ligne d'accentuation de 3 pixels ou une frange violette de la même taille, on la verra sur le tirage...mais 3 pixels ce n'est plus une résolution de 254 dpi, mais de 84,6 dpi seulement, ridicule...

Qu'en est il des tirages à la norme 300 dpi que certains prônent comme seule valable (1/12 ème de millimètre par ligne) ? Et surtout, comment faire pour avoir une ligne oblique continue à 254 dpi, car si une ligne est oblique sur un damier et qu'elle ne fait qu'une case de largeur (1 pixel) le crénelage est absolument automatique.

Il est désormais possible de mener ses propres essais avec des mires de lignes (pouvoir séparateur dans sa vieille définition de base) en couleur, et plus en noir et blanc comme les mires USAF de 1951 ! La page ouverte par le lien ci-dessous comporte une mire A4 pour tester imprimante ou Frontier (300 correspond environ à 300 dpi donc le réglage d'origine d'une Fuji Frontier) et une mire A1 pour des essais de prises de vues. Si avec une loupe vous distinguez parfaitement chaque ligne et notamment dans les couleurs claires dans les zones de 250 à 300, votre système d'impression est parfait, même si vos yeux ne séparent plus les faibles contrastes (lignes jaune pâle ou bleue pâle) à l'équivalent de 100 dpi ! Mais je doute que tous les systèmes rendent bien les obliques d'un pixel de large (soit 254 dpi), il faut trois pixels de large (soit la grille 100 dpi) pour donner une meilleure illusion de l'absence de crénelage.



http://www.pictchallenge-archives.net/TESTNUM/Beta_mirecouleur.html

23 septembre 2007

Les joies de la sauvegarde


Touchons du bois, pour l'instant je n'ai pas été victime de perte de données importantes...mais au retour des vacances voilà qu'un vieux disque externe USB où j'avais stocké des images de test techniques refuse de rédémarrer ! Rien de fondamental, mais j'avais justement effacé du portable ces images "pour faire de la place" en omettant la double sauvegarde sur DVD ! Donc, images de test à refaire !



Par acquis de conscience, je demande au constructeur s'il y a un espoir de récupérer les données...et on m'annonce un devis de 1.400 € au moins. Pour dix fois moins cher, j'achète une "brique" de sauvegarde de LaCie (500 Go), et me voilà en train d'être vertueux et de commencer une sauvegarde de mes plus anciens clichés numérisés ou numériques (presque 10 ans, déjà, comme le temps passe...) qui n'avaient eu droit qu'à une sauvegarde sur deux CD sans redondance sur un disque dur.


Presque pas de mauvaise surprise, sur les 15 premiers Go, cinq fichiers seulement (des scans sauvegardés en BMP) refusent de s'ouvrir et même de se recopier. Mais des tas de surprises désagréables quand même...par exemple, qui se souvient des fichiers "MIX"? C'était du Microsoft, Picture It exactement, plus de programme pour les ouvrir à moins de réinstaller quelque part l'ancien CD qui est dans la cave. De même les FPIX de Kodak, Photoshop ne les connaît pas, il faut les ouvrir avec PSP. Des TIFF compressés LZW sur un programme d'une marque rachetée entre temps, Nikon View ne veut pas les voir, il faut les réenregistrer sous Photoshop avec l'option sans compression, de même que d'anciens JPG sauvegardés en progressif optimisé, ils buguent avec certains programmes.


La sauvegarde se double donc d'une conversion de tous les fichiers importants en TIFF sans compression qu'en principe tout programme pourra ouvrir à l'avenir, ce qui prend...un certain temps !


Moralité: pour toute opération de sauvegarde, fuyez les formats exotiques à la mode un temps seulement...conservez d'une part les originaux (parce qu'un RAW d'il y a cinq ans converti avec un dérawtiseur d'aujourd'hui offre beaucoup plus de qualité qu'autrefois), d'autre part des TIFF bruts de vos retouches et travaux. Peut-être que dans dix ans le conseil sera jugé pertinent !

19 septembre 2007

ACNADO...qu'est ce que c'est ?


ACNADO, c'est -tout juste fondée, pas encore déclarée en Préfecture- l'Association des Collectionneurs Nécessiteux d'Appareils Démodés et Obsolètes, qui accepte de recevoir gratuitement (et même, en payant le port en recommandé !) tout appareil notamment reflex numérique qui rencontre subitement la disgrâce et le désamour parce que son propriétaire a vu que le même constructeur (ou pire, le concurrent, parce qu'en plus il faut changer les optiques) s'apprête à sortir mieux et/ou moins cher (souvent c'est "et") un ou deux ans seulement après la présentation en grande pompe du modèle tant désiré pour lequel on avait envahi les forums, puis convaincu sa famille, puis pris un crédit, puis publié sur le web les chefs d'oeuvres ("Galerie de photo faite AVEC le Grxxsk ml 100 SFX DL 3, payé 1600 euros seulement à Tumavu (Pacifique Sud)").
Tout d'un coup on s'aperçoit que finalement il y avait du bruit à 1600 ISO (le nouveau promet 6400 !) , ou bien que l'autofocus ne suivait pas vraiment bien Alonso au grand prix de F1 avec ses 9 capteurs (pourquoi diable faire cette voiture si chromée, quand même, mais maintenant qu'il y en a 11 de capteurs, on pourrait peut-être), ou que le viseur était vraiment petit quand on mettait ses lunettes noires.
On veut le revendre..."Mais mon pauvre monsieur vous rêvez éveillé, d'ailleurs vous même mettriez vous plus de 400 euros pour cette occasion quand le Grxxsk mw 200 RSZ DLL mark V est désormais affiché en kit à 900 euros avec un 16-75 et une carte 8 Go ?"...


...donc donnez le à l'ACNADO, c'est un bon geste et en plus c'est pour le patrimoine historique de la photographie !

17 septembre 2007

Numéristes...jamais contents !


Comme chaque semestre à l'annonce de nouveautés marquantes, les forums photo bruissent d'abord de suppositions, fausses nouvelles, révélations, intuitions, sachant que ceux qui savent ne disent rien car une rupture d'embargo leur couperait à l'avenir la source des informations. La stratégie technologique, financière, économique et marketing des marques est disséquée par des dizaines d'expert le plus souvent 100% anonymes.


Ensuite les nouveautés sont annoncées et on voit apparaître deux courants: les enthousiastes qui jurent que le stade final du développement de la photographie est enfin arrivé, et les pessimistes qui expliquent que tout ceci n'est que gadget inutile et que de surcroît ils ont été escroqués en achetant il y a deux ans un modèle de la même marque dénué des mêmes inutiles gadgets; mais que comme l'opinion intoxiquée par la pub capitaliste voudra uniquement des appareils dotés par exemple de "live view autofocus" tout modèle en étant dépourvu ne vaut plus rien sur le marché. On pourra lire que Canon est largué avec 10 Mpix seulement contre 12 aux concurrents, que Nikon ne devrait pas abandonner le D2x pour le D300(moitié moins cher, soit, mais moins bien construit), que les objectifs Sony ne sont pas à la hauteur, que Pentax - non, rien pour Pentax, pas encore de nouveautés annoncées, donc pas d'attaques...:o)


Alors une fois n'est pas coutume, je présente un modèlé indémodable, vendu nettement moins cher que les modèles à la mode en cette rentrée (Canon Eos 1d Mark 3, Nikon D3) et permettant de sortir des fichiers d'une résolution de près de 120 Mpix, doté d'un Live View naturel avant l'enregistrement de l'image, d'un anti-poussière, d'un autofocus, optique incorporée en verre ED. Avec la différence de prix par rapport à un kit numérique Canon ou Nikon de reportage on peut acheter un Hasselblad 500 pour le studio, un Canon Eos1v pour le sport, et un Nikonos pour la plongée sous marine ! Un tel équipement, çà aurait fait un scoop il y a dix ans, non ?

14 septembre 2007

Sony au top niveau



SONY a présenté la semaine dernière son boîtier "expert" qui pourra aussi certainement convenir à des pros restés jusqu'à maintenant fidèles au système argentique Minolta autofocus ! En effet avec 12 millions de pixels sur capteur APS/C il rejoint la résolution du Nikon D2x et du tout récent D300.

Construit avec une coque magnesium sur chassis aluminium l'Alpha 700 est doté de protection anti ruisselement et de la stabilisation de vibration dans le boîtier compatible donc avec toutes les optiques quelle que soit leur focale. Sony annonce une efficacité sur sujets stables de 2.5 à 4 crans en vitesse ! Par contre le "live view" sur écran arrière des derniers Olympus, Canon et Nikon n'est pas à l'ordre du jour. La visée s'effectue uniquement par un lumineux pentaprisme verre (x0.9) et les images, mais aussi les réglages de prise de vues, sont affichées après prises de vue sur un très grand écran arrière de résolution VGA (+ de 900.000 pixels). Une nouvelle interface permet aussi les réglages faciles sur cet unique écran de contrôle.

L'appareil fonctionne à la cadence de 5 images seconde et peut être doté d'une poignée de belle taille mais très ergonomique. J'attendrai de le tester avec impatience car Sony annonce un nouveau système de traitement de bruit en deux phases, capteur et DSP, une première pour les capteurs de la marque, alors que la sensibilité peut monter jusqu'à 6400 ISO.

site constructeur:

http://www.sony.fr/view/ShowProductCategory.action?site=odw_fr_FR&category=DPH+Digital+SLR+-+Alpha+System

06 septembre 2007

14-24 et 24-70 Nikon f/2.8


Premier essai, sur boîtier D200, des nouveaux zooms Nikon pro f/2.8 de 14-24 mm (21-36 mm sur petit capteur DX) et 24-70 mm (36-105 mm d°).
Ils sont prévus pour couvrir le format 24 x 36 du nouveau pro D3, mais ils feront merveille sur les capteurs APS des boîtiers amateur, expert, ou "pro léger" !
Mais j'ai aussi vérifié la couverture du champ du 14-24 mm sur un argentique, et à pleine ouverture. Eh bien, l'angle est bien couvert, sans vignetage trop gênant ni piqué détruit sur les bords.
A ce sujet, une précision pour les fans de technique : j'ai utilisé un antique F4 pour cet essai en argentique, c'est le premier boîtier pro Nikon autofocus...presque 20 ans déjà ! Mais comment régler le diaph pour être certain d'être à pleine ouverture...pas de bague sur l'optique, pas de molette sur l'appareil. Il suffit de travailler en priorité vitesse et d'ajuster correctement cette dernière pour que l'appareil affiche par exemple f/4 à 1/1000. Attention, l'affichage se fait par valeur entière même si l'appareil mesure plus précisèment. En passant à 1/2000 on verra l'affichage annoncer "2.8" ou "Lo", ce dernier affichage garantissant que l'on est absolument à la pleine ouverture. A noter que l'autofocus fonctionne et qu'en usage courant le mode programme ôte tout souci...mais aussi le contrôle du diaph !
Cet essai sera bien sûr complété dès que j'ai un D3 "testable" avec ses logiciels internes définitifs. Mais la prise en main de cet appareil promet déjà de grandes choses...

05 septembre 2007

Disparité de qualité selon les objectifs ?


La parution récente de mes essais sur plus de 40 optiques Nikon pour D2x a suscité quelques commentaires sur des résultats décevants d'optiques professionnelles. C'est le cas notamment des zooms f/2.8 17-55 DX et surtout du 35-70 AFD qui, dans les angles, n'était pas franchement au niveau des zooms grand public livrés avec les kits d'entrée de gamme, alors que le 17-55 apparaissait "à la traîne".

J''ai vérifié avec un autre exemplaire du 17-55 DX et avec mon 35-70 AFd personnel: dans les deux cas, les résultats sont de haut niveau et "conformes à la réputation" (ainsi qu'aux mesures DxO déjà publiées sur D200).

J'ai donc mis à jour prochainement le site avec ces nouveaux essais de ces deux optiques (deux autres exemplaires, donc) en indiquant cependant dans les commentaires et conclusions le risque de tomber sur un modèle moins bon que la norme, surtout d'occasion.

Ceci incite à écrire que contrairement à ce que beaucoup croient, les modèles "prêtés par les marques" ne sont pas forcément meilleurs que les exemplaires en vente. En effet un modèle de prêt pour essai (ce qui était le cas du 17-55 Dx en question) a pu passer en de nombreuses mains et subir des avanies (choc involontaire, par exemple) qui ne sera pas toujours signalé au retour du prêt. Or, le niveau d'exigence ou de précision du numérique haute définition est tel que le moindre micro décalage d'autofocos ou décentrement d'une lentille compromet la haute qualité attendue.


Donc, si vous tombez par malheur sur un objectif moins bon que sa réputation, vérifiez le...par exemple en photographiant un mur et briques et en comparant centre et angles !

03 septembre 2007

Piégez votre autofocus avec un TGV !


Pictchallenge avait publié un test de netteté en rafale avec des TGV pour sujet il y a huit ans, et l'idée a été reprise cet été par un magazine photo. J'ai décidé d'essayer de pièger mon D200 pour publier un nouveau test, notamment en prenant dans le champ visé des câbles ou des poteaux. Vous pouvez voir le résultat sur 6 séquences différentes à 5 images/seconde.
Nikon D200, optique 300 mm f/2.8



01 septembre 2007

44 objectifs dans le "Briqxu géant"...!


Si vous ne savez pas ce qu'est le "Briqxu", c'est le petit nom charmant que des amis ont donné à mes essais - qui fêtent leur 10ème anniversaire - de résolution des objectifs par comparaison d'images de murs de briques. Au moment où Nikon annonce la démocratisation relative de la résolution optique de 12 millions de pixels sur le D300, il est intéressant de savoir si dans de mauvaises conditions (400 ISO, temps gris ou soleil voilé) les objectifs ont la capacité de piqué suffisante pour ces petits capteurs APS. De mes archives j'ai tiré des images de test de 44 objectifs, dont 21 zooms, y compris tous les zooms DX transstandard. Il y a de bonnes et de mauvaises surprises, mais globalement la plupart des optiques essayées ont un pouvoir séparateur suffisant pour s'en sortir en numérique petit capteur 12 Mpix, même s'il faut parfois fermer un peu le diaph !


25 août 2007

Nikon D300 "pro compact" et pour les experts


Avec le D300 annoncé le 24 aôut Nikon frappe vraiment très fort et ôte au Canon EOS 40D une place de vedette qu'il n'aura connu que 4 jours o)


Proche du look et avec la même ergonomie que le D200 le nouveau boîtier expert/pro léger de Nikon fait carton plein avec toutes les innovations à la mode, et des possibilités inespérées pour un appareil vendu autour de 1.700 euros.


Le CCD du D200 est remplacé par un CMOS qui présente au pixel près la même définition que celui du D2xs (12 MP) avec une cadence de tir de 6 images seconde ( 8 avec la poignée équipée d'une batterie pro). Le nouveau capteur autofocus du D3 (51 plages dont 15 en croix) remplace le module à 11 plages des D200/D80 et le "live view" (dernière mode pour viser comme avec un téléphone...utile dans la foule en cas de fait divers cependant) est doté d'autofocus ! Un anti poussière est intégré au filtre passe bas. La sensibilité peut désormais monter à 6.400 ISO et l'écran de 3 pouces offre une définition très élevée de 920.000 pixels.

Reste donc à tester la qualité d'image...mais, sauf la qualité de visée, les caractéristiques techniques de base du D300 sont meilleures sur le papier que celles du D2xs qui termine sa carrière en promo à moins de 4.000 euros.

M'sieur Nikon, vous n'avez rien oublié, là ?


Simultanèment à la sortie du"pro" D3 Nikon a annoncé 5 nouvelles optiques au format 24 x 36 (rebaptisé FX par le service marketing o)) dont 3 gros tromblons destinés à réhabituer les photographes de sport aux focales du siècle dernier: 500 ou 600 mm pour le sport au lieu des 300 ou 400 mm avec les capteurs DX. Ces superbes optiques sont nano cristal et stabilisées, mais le tarif demandé fera sans doute un peu tousser les amateurs.


Par contre les nouveaux zooms grand angle et trans-standard f/2.8 de 14-24 et 24-70 mm auront un potentiel de diffusion beaucoup plus important. Prévus pour faire le "kit de base" du D3 (ensuite, le classique 70-200 prendra le relais) ils sont aussi très intéressants pour les boîtiers à capteurs DX qui resteront sans doute à moyen terme dix fois plus diffusés que les modèles à capteur FX. Le 14-24 risque de faire oublier le 12-24 DX avec un diaph de mieux, et le 24-70 permet d'élargir le champ du classique 28-70 AFS. Dotés de lentilles ED, asphériques et nano-cristal, ces nouveaux zooms sont annoncés au sommet question définition et rendu d'image. Bien entendu, je les essaierai dès que possible.


N'empêche que Nikon a oublié quelque chose de vraiment très utile. Vous vous demandez quoi?


Eh oui, où est donc le VR pour réduire les vibrations ?

Ceux qui me connaissent savent que j'étais à l'origine assez sceptique sur cette innovation, mais depuis que j'ai largement utilisé le 18-200 VR pour toutes mes photos courantes (et pour de nombreux essais le 24-105 Canon sur 5D) je pense qu'il vaut souvent mieux risquer de perdre un poil de piqué au VR à 100 ISO plutôt que de shooter à plus de 800 ISO pour compenser les trois IL que permet souvent de gagner ce système. Si l'on ne souhaite souffrir du léger décalage au déclenchement qu'induit le VR pour que la stabilisation soit...stable...il suffira de le déconnecter.

C'est pour cela que je critique l'absence du VR sur ces nouvelles optiques !

D3 : Nikon lance une riposte surprise


Beaucoup de spéculations tournaient autour du nouveau boîtier pro Nikon depuis des mois et des mois...et notamment sur l'implantation d'un capteur de format 24 x 36 à la place du capteur DX (x 1.5) et surtout sur l'existence d'une nouvelle baïonette. Quatre jours après l'annonce des nouveaux modèles Canon, Nikon frappe un grand coup avec le D3 qui permet de travailler en trois formats : 24 x 36, 24 x 30 (homothétique au célèbre format de chambre 4 x 5 inch) et DX. J'avais parié sur 24 x 32 (homothétique au 4.3 des moyens formats 4.5 x 6)...perdu, il faudra le créer par recadrage automatique logiciel ! Mais j'ai gagné sur le fait que la célèbre monture Nikon F de 1959 reste toujours d'actualité.


La résolution est limitée à 12 Mpix, comme l'ancien D2x...et le nouveau D300, on pourra maintenant comparer vraiment le "rendu de l'image" au pixel près entre ces trois modèles avec la même optique pour voir s'il existe vraiment des différences fondamentales dans le velouté ou les transitions nets/flous.


12 Mpix quand Canon inverse les chiffres avec 21 pour son nouveau modèle ? Oui, mais...le Nikon travaille à 9 images seconde et annonce une sensibilité de 100 à ...25.600 ISO, du fait de la taille des photosites. Si on monte une optique DX l'appareil commute automatiquement en mode crop x 1.5 mais l'image n'aura plus que 5 millions de pixels. Certes, mais à 11 images seconde et en gagnant 2 IL sur le D2hs. N'empêche que les photographes sportifs habitués au 300 2.8 avec leur capteur DX risquent de tordre le nez devant le prix des nouveaux télé stabilisés que l'on conseillera d'acquérir avec le D3 : les 400 f/2.8, 500 f/4 et 600 f/4 sont désormais VR II comme les 200 f/2 et 300 f/2.8 !


Le D3 offre aussi le mode visée dans la foule grâce à l'écran arrière en conservant un autofocus de compact ("live view" avec détection de contraste sur le capteur), un écran arrière 3 pouces VGA de 920.000 pixels, une sortie TV HDMI, un nouveau module autofocus à 51 capteurs (très centrés, quand même, "à la Canon"), une nouvelle ergonomie de réglages...et plein d'ajustements que je n'ai pes encore eu le temps de découvrir sur la fiche technique.


A un prix de 4.500 euros, il s'attaque très sérieusement au Canon Eos 1D Mark III de 10 Mpix proposé sensiblement pour le même tarif.


Feu sur le moyen format


Canon a également présenté le 20 août son "vaisseau amiral", l'EOS 1dS Mark III qui alignera en décembre et pour plus de 8.000 euros un capteur format 24 x 36 de 21,1 millions de pixels. D'une sensibilité maximale de 3.200 ISO et avec une cadence maximale de 5 images par seconde, ce modèle sera aussi bien utile en studio qu'en reportage voire en sport.


Mais 21 millions de pixels, c'est aussi la résolution "de départ" des dos moyen format beaucoup plus onéreux finalement, et moins polyvalents. Le rajeunissement de la gamme optique en grand angle (14 mm, 16-35 version II) vise à répondre aux critiques sur le rendu de l'image dans les angles en format identique à l'argentique, car les focales moyennes se sont toujours bien comportées sur les capteurs Canon "barnack format".

Canon stabilise l'entrée de gamme


En même temps que le 40D Canon a annoncé que les zooms de base (18-55 et 55-200 EFS) compatibles avec ce format de capteur (x 1.6) existeraient désormais en version stabilisée. Face au développement des reflex à capteur mobile (Sony, Olympus, Pentax, Samsung) et à l'argument que représente ce perfectionnement sur le plan marketing, les constructeurs "pionniers" de la stabilisation dans les optiques doivent augmenter leur gamme surtout pour la vente des kits de démarrage.