23 septembre 2007

Les joies de la sauvegarde


Touchons du bois, pour l'instant je n'ai pas été victime de perte de données importantes...mais au retour des vacances voilà qu'un vieux disque externe USB où j'avais stocké des images de test techniques refuse de rédémarrer ! Rien de fondamental, mais j'avais justement effacé du portable ces images "pour faire de la place" en omettant la double sauvegarde sur DVD ! Donc, images de test à refaire !



Par acquis de conscience, je demande au constructeur s'il y a un espoir de récupérer les données...et on m'annonce un devis de 1.400 € au moins. Pour dix fois moins cher, j'achète une "brique" de sauvegarde de LaCie (500 Go), et me voilà en train d'être vertueux et de commencer une sauvegarde de mes plus anciens clichés numérisés ou numériques (presque 10 ans, déjà, comme le temps passe...) qui n'avaient eu droit qu'à une sauvegarde sur deux CD sans redondance sur un disque dur.


Presque pas de mauvaise surprise, sur les 15 premiers Go, cinq fichiers seulement (des scans sauvegardés en BMP) refusent de s'ouvrir et même de se recopier. Mais des tas de surprises désagréables quand même...par exemple, qui se souvient des fichiers "MIX"? C'était du Microsoft, Picture It exactement, plus de programme pour les ouvrir à moins de réinstaller quelque part l'ancien CD qui est dans la cave. De même les FPIX de Kodak, Photoshop ne les connaît pas, il faut les ouvrir avec PSP. Des TIFF compressés LZW sur un programme d'une marque rachetée entre temps, Nikon View ne veut pas les voir, il faut les réenregistrer sous Photoshop avec l'option sans compression, de même que d'anciens JPG sauvegardés en progressif optimisé, ils buguent avec certains programmes.


La sauvegarde se double donc d'une conversion de tous les fichiers importants en TIFF sans compression qu'en principe tout programme pourra ouvrir à l'avenir, ce qui prend...un certain temps !


Moralité: pour toute opération de sauvegarde, fuyez les formats exotiques à la mode un temps seulement...conservez d'une part les originaux (parce qu'un RAW d'il y a cinq ans converti avec un dérawtiseur d'aujourd'hui offre beaucoup plus de qualité qu'autrefois), d'autre part des TIFF bruts de vos retouches et travaux. Peut-être que dans dix ans le conseil sera jugé pertinent !